dimanche 22 septembre 2019

Jour 10 : On rentre dans les détails

Aujourd'hui, on a commencé à fignoler l'aile. C'est très agréable de travailler sur ces détails car cela veut dire que l'heure de l’entoilage va approcher !
En bref :
- ponçages des saumons d'aile
- mise en place de ferrures d'arrimage de l'avion sur les nervures 8
- collage des supports de trappes de visite
- découpage des contre-plaqués de sortie de câbles d'ailerons
- collage des chapeaux de nervure

Mise en forme des saumons d'aile

Ferrures d'arrimage de l'avion

Support de trappes

Collage des chapeaux de nervures

J'ai également avancé les volets en coffrant l'intrados et en installant les guignols.

Les 2 volets avant coffrage

Coffrage de l'intrados d'un volet

Collage des 2 nervures de guignol

Vue du guignol qui traverse l'intrados



Jour 9 : collage des coffrages de bord d'attaque

En arrivant à l'atelier le matin, les coffrages étaient secs. En détendant les sangles, les contre-plaqués ont gardés leur forme générale ce qui permet de les coller en place sans leur infliger une grande contrainte.


Coffrages après séchage

Une découpe propre de chacun des panneaux est nécessaire pour ajuster les morceaux les uns sur les autres.
De plus, il faut faire des entures entre les différents morceaux pour que l'ajustement soit propre. Ça n'est pas facile avec la courbe du panneau, mais c'est tout de même réalisable avec une ponceuse à bande. Faire l'enture avant la mise en forme doit être jouable mais j'ai peur que la faible épaisseur en bout d'enture ne fasse gondoler le panneau.

Une fois un assemblage à blanc effectué, on passe au collage. Les portions 1, 2 et 4 en priorité, puis les portions 3 et 5 qui viennent se positionner par dessus les autres. Pour maintenir les contre-plaqués en place pendant le séchage de la colle, on utilise également des sangles à cliquets qui permettent un réglage précis de la tension, ainsi que des agrafes sur des bandes à agrafes pour ne pas abîmer la surface. Les sangles doivent être placées précisément sur les nervures car c'est l'endroit le plus résistant en compression entre le bord d'attaque et le bord de fuite. Sur l'extrados, les contre-plaqués sont en contact avec le dessus du longerons via une baguette donc ils gardent une forme plane. Cependant, à l'intrados, le bois a tendance à gondoler et il faut venir y coller une baguette entre chaque nervure pour maintenir le coffrage bien droit. Ces baguettes doivent être collées en même temps que le reste pour s'assurer que la forme sera bonne après séchage de la colle. Elles sont maintenues en place avec des pinces.

Collage des bord d'attaques

Collage des baguettes d'intrados
Pour terminer, les coffrages sont renforcés en leur milieu par un faut bec de bord d'attaque. Cela permet d'assurer que le contre-plaqué ne se déformera pas entre deux nervures (espacées de 400mm).

Les becs de renfort


- LES VOLETS -

En parallèle, j'ai mis en marche le chantier des volets. Tout d'abord, j'ai collé les 3 cales de charnières sur chacun des deux longerons que j'avais déjà construit au préalable.

Collage des cales de charnières
 Une fois les cales collées, j'ai fait un montage à blanc pour positionner correctement les nervures et le bord de fuite. Pour cela, une table bien plane ainsi qu'une grosse règle sont nécessaires pour rendre droit le longeron. Une deuxième règle est utile pour positionner correctement le bord de fuite.

Une règle au longeron et une au bord de fuite.
Lors du collage des nervures, il faut s'assurer qu'elles soient bien perpendiculaires à la table et au longeron.
Vérification de l'équerrage par rapport à la table

Vérification de l'équerrage par rapport au longeron
La dernière nervure, la plus loin de l'emplanture est  inclinée pour suivre l'angle du dièdre.

Dernière nervure vue du dessus
Enfin, pour le guignol, il faut le pincer entre deux nervures en bois plus dur. J'ai utilisé ici du hêtre de 5 mm. Il faut percer le bois et l'acier en une seule fois pour être certain d'être bien aligné.






mercredi 18 septembre 2019

Jour 8 à Montauban : Première mise en croix !

Après 1h10 de vol en Ménestrel, me voilà à l'atelier ! Très pratique comme moyen de transport :)
Cela me motive à terminer le biplace pour partager ces vols !

Bref, aujourd'hui, nous avons fait la première mise en croix de l'avion !
J'étais un peu inquiet de l'ajustement des éléments entre eux, mais par chance (ou par talent... :P), tout s'est extrêmement bien passé !
Les 2 boulons principaux de liaison aile-fuselage se sont positionnés parfaitement, et l'équerrage du fuselage sur l'aile a été parfait du premier coup ! La différence de mesure entre le saumon d'aile et l'arrière du fuselage à droite et à gauche de l'avion n'a été que de 1 mm !
Bref, j'ai été vraiment rassuré, et nous en avons profité pour percer le passage des 2 petits boulons de liaison fuselage-aile au bord de fuite.

Mise en croix

Mise en croix, vue de derrière

Un des trous de bord de fuite


Une fois l'avion décroisé, on a pu monter un bâti à roulettes sur le fuselage afin de le déplacer plus facilement. C'est une très bonne idée !

Le bâti à roulette, très pratique !

Le fuselage sur son train d'atterrissage temporaire :)

Un avantage d'avoir récupéré une épave est que je peux réutiliser toutes les ferrures et pièces métalliques après les avoir vérifiés. Cela me fait gagner beaucoup de temps. Nous avons aujourd'hui installé les tubes qui supportent les poulies de câbles d'ailerons. Pour cela, nous avons collé un renfort en CTP sur le longeron et percé ce dernier pour recevoir le tube.


Un tube support de poulies installé

Une fois les deux tubes en place, nous avons installé les câbles et les ailerons. Il restera à tendre les câbles mais pour le moment, les ailerons bougent ! Cela donne vie à l'aile, c'est chouette :) !

Les ailerons en place

Enfin, en fin de journée nous avons sorti les contre-plaqués de leur bain et les avons positionnés sur le bord d'attaque de l'aile. Humides ils se courbent vraiment facilement. Nous les avons maintenus en position avec des sangles et des agrafes.
Il vont sécher en position toute la nuit, et on pourra les coller dans la foulée.


  
Les coffrages en cours de séchage

dimanche 15 septembre 2019

Jour 7 à Montauban : Découpage des coffrages de bord d'attaque

10 mois après ma première semaine de travail à Montauban, je suis enfin retourné bosser 4 jours pour avancer mon aile.
D'abord, j'ai descendu le fuselage de Bordeaux à Montauban en camionnette.



Puis le travail sur l'aile a repris en commençant par le découpage des différentes parties du coffrage de bord d'attaque. 
Pour chaque demi-aile, il y a 5 coffrages : le premier entre les nervures 0 et 1, le deuxième entre les nervures 2 et 5, le troisième entre les nervures 5 et 6, le quatrième entre les nervures 6 et 8 et le cinquième entre la nervure 8 et le saumon.

Une partie des coffrages de bords d'attaque découpés

Toutes ces plaques de CTP 1,5mm ont été mises à tremper dans un bac remplit d'eau pour les assouplir et les mettre en forme le jour suivant sur l'aile.

Les plaques trempent dans l'eau
Nous avons également percé les cales de bord de fuite qui vont recevoir les charnières d'ailerons.


Je suis rentré à Bordeaux en camionnette et prévois de revenir en Ménestrel demain :)

Réparation des capots moteur

  Les capots du moteur étaient abimés. Le capot supérieur avait une légère fente sur le bord d'attaque, et la fibre du capot inférieur é...